Mémoires d'un prêtre Gnome au service de Garl Brilledor

Je me nomme Glimble, je suis un Gnome au service de notre dieu tant aimé Garl Brilledor.
Avant de devenir le soigneur que je suis, je vivais dans un village nommé Niche-nez où je passais des jours paisibles et heureux au sein de ma famille, mes amis et surtout ma très chère Kimzook, mon amie d'enfance et celle avec qui j'envisageais peut-être un jour d'encore meilleurs lendemains.
Que j'étais naïf de croire que la guerre et le malheur ne s'abattrait jamais sur nous.

Alors que j'étais parti pour une raison désormais devenue futile, mon amie Kimzook fut ensorcelée par un être dont je ne sais à ce jour toujours rien, mais qui transforma ma si douce amie en tueuse sanguinaire. Elle tua vingt-deux personnes dont nos deux anciens, Nemlil et Chevauche-poney, et leur subtilisa le bâton de "bonne-fortune", fierté de ces deux aventuriers et trésor de notre clan.
Je la retrouva, tenta de la raisonner et finalement dût la tuer avant qu'elle même ne soit la cause de mon trépas.

Entré dans la garde d'un petit comté, je met mes compétences de prêtre de Garl Brilledor au service de mes compagnons et des opprimés. La cité a été fondée il y' a cinq siècles après la défaite d'un sinistre personnage.
C'est au sein de cette garde que je fais mes premières armes pour retrouver l'abjecte créature qui a par ses actions conduit à tant de malheur au sein de mon clan.
Mes actions ont été repérées par notre supérieur, le capitaine de la garde: Gontrand, un homme de grande stature et d'une habileté qui force le respect.
Incorporé au sein d'un groupe de six aventuriers prometteurs, nous avons dû découvrir les raisons qui forcent notre ville à se défendre contre les attaques incessantes de morts vivants chaque nuit, mettant à mal la vie des habitants et ruinant petit à petit le moral de notre cité.

Avec mes cinq compagnons nous avons remonté la piste menant à un antique cimetière, où nous constatâmes que le mausolée renferme les restes du fléau à l'origine de notre comté et des ses trois lieutenants.
Revenus avec cette cruciale information, nous avons fait le récit de notre périple au Comte et Gontrand, ceux-ci satisfaits, nous récompensèrent avec plus de pièces que j'en avais vu dans mes poches. Les problèmes des uns font la richesse des autres.
La nuit suivante fut cependant marquée par la venue de plus de morts-vivants que d'habitude, ceux-ci arrivèrent aux portes de la ville, accompagnés des trois lieutenants dont nous avions par inadvertance provoqué le réveil en entrant dans le mausolée, ce détail bien qu'ayant été "oublié" lors de notre rapport ne sembla pas avoir échappé au Comte et à Gontrand, venus nous soutenir après que Taldred (ou un autre, moi et les noms des non-vivants me laissent de glace) ai exigé que lui soit remis Armand, le frère de notre seigneur ainsi qu'un objet si cher à la liche responsable de l'ignominie de cette levée de squelettes.
Le Comte, fin négociateur est parvenu à nous laisser un répit d'un mois pour faire la lumière sur cette affaire, et préparer nos défenses contre un très probable affrontement contre cette armée de morts.

Nous fut alors confiée à mes compagnons et moi-même la délicate tâche de retrouver Armand, pour cela le Comte nous a armés de bien meilleurs équipements que ce que nous possédions jusqu'alors. Nous commençâmes par visiter la demeure du frère du Comte, et découvrîmes un garde-manger rempli de bonnes denrées dont nous aurons sans doute bien besoin dans la poursuite de notre quête, ainsi qu'un cercle d'invocation visiblement imparfait ainsi que d'un très long tunnel où nous nous engageâmes.
Au bout de ce tunnel une grille, qui nous avons faite tombé tant bien que mal, au loin une tour en ruines, seule construction aux alentours nous incita à poursuivre dans cette direction. En haut, après avoir éviter à notre courageux mais parfois maladroit guerrier de faire une chute douloureuse, nous avons retrouvé Armand, semblant avoir véritablement perdu l'esprit, en train d'invoquer un être démoniaque nommé succube. Créature sublime, invitant plus aux caresses qu'au coups, mais dont l'apparente fragilité n'est qu'un leurre, après avoir mis en échec nos tentatives de la supprimer, elle s'en alla comme elle était apparue, emmenant un anneau présent sur le sol à notre arrivée mais que nous n'avons pas réussi à soustraire avant l'apparition de ce démon. Mes compagnons et moi-même avons assommé Armand pour éviter qu'il ne se blesse (les escaliers sont dangereux même avec une grosse armure) et sommes repartis faire notre rapport à notre seigneur.

Cette mission ne fut certes pas la plus héroïque mais elle ouvre sur tellement de mystères que j'ai hâte de découvrir, faire partie d'un groupe d'aventuriers me redonne un peu l'espoir que j'avais perdu à la mort de Kimzook, car si peu expérimentés que nous sommes, nous parvenons tout de même à solutionner des situations que je pensais réservée à l'élite. Et ainsi, avec l'aide mes compagnons, j'arriverai peut-être à retrouver mon tourmenteur et rayer son existence maléfique de notre monde...

Je réagis un peu tard mais je viens de prendre le temps de tout lire.
Et bien c'est très réussi ce récit de vos aventure et cela donne l'envie de connaître la suite du destin de Glimble ( et la c'était pas gagné vous que les gnomes j'ai plus envie de les baffez, trop de WoW sans doute ^^)
Damien

Super sympas ! En plus tu fait le résumer de nos aventure. On a trouver notre chroniqueur.

Plus que quelque retouche et mon background arrive.

De retour de cette expédition, nous avons goûté à quatre jours de calme à la caserne, vaquant chacun a nos occupations et recouvrant nos forces. Notre druide dresseur d'animaux revint de mission, lui aussi avec un meilleur équipement mais si il a relaté sa mission à la garde je n'y ai pas prêté attention, force est de constater que je ne me souviens pas non plus de son prénom.
Aranwé a quand à lui reçu pour tâche de compulser parchemins et grimoires pour trouver le meilleur moyen de vaincre la Liche et ses lieutenants.

Au quatrième soir une alarme retentit et nous allâmes au cimetière situé dans les quartiers huppés. Après avoir entendu de nombreux grattements derrière le mur d'enceinte, quelques gardes mal avisés ont tourné les talons, la couardise ne restera pas impunie, nous laissant à sept seulement contre une menace indéterminée.
Pénétrant dans l'enceinte de ce lieu de repos éternel, nous avons été accueillis par une pluie de pierres venant de toutes les directions et nous causant de nombreuses blessures. Malgré la brume ambiante, et une réelle incapacité à cerner la menace, le valeureux Sylas se jeta dans la mêlée, enhardis par tant de confiance, notre groupe fit comme lui. Nous retrouvant nez à nez avec des Kobolds. Nous les firent passer à trépas sans trop de difficulté mais certains avec plus d'héroïsme que les autres. Herglo, mage de la garde fut notre seul blessé grave et nous nous retrouvâmes à six.
Cinq kobolds s'enfuirent vers le mausolée principal.
Sylas tenta d'ouvrir la porte de ce saint monument avec son légendaire coup de pied, mais le résultat fut plus bruyant qu'efficace. Etant pour ma part capable de passer par dessous, je me faufila à l'intérieur pour tomber dans un vil piège kobold: un gouffre de 1,20 mètre de profondeur qui me causa lui aussi quelques torts, j'en profite pour saluer le talent inné de détection des pièges des rôdeurs de notre groupe aguerri.
Ouvrant le portail à mes compagnons, j'oublia de les avertir et certains faillirent eux aussi sombrer dans l'abysse.

Descendant prudemment, nous constatâmes que les bougres avaient creusé des galeries sous le premier sous- sol de l'édifice funéraire, nous nous y engageâmes, retrouvant les fuyards nous les terrassâmes mais John "au bouclier" et Herbert "le mal chaussé" essuyèrent les pires coups de nos ennemis et après avoir été stabilisés, sont retournés à la caserne pour recouvrer force et renforts éventuels.
Nous engageant dans le boyau principal, nous retrouvâmes la Succube de la tour et un petit kobold vêtu d'une robe, qui nous confirma son talent pour les effets pyrotechniques en nous forçant à consommer nos potions de soins.
Sylas fidèle à lui même dégaina son matériel et chargea la sublime créature. Celle-ci le subjugua comme à son habitude et le poussa à cesser tout combat dans l'instant.
Mes deux compagnons et moi-même, moins sous le charme assurément, lui assénèrent quelques coups qui l'incitèrent à nous fausser compagnie. Le mage quand à lui invoqua quelques vils araignées qui diminuèrent nos forces mais pas notre volonté à le tailler en morceaux. Il mourut et après qu'un Elfe l'ai fouillé et délesté de sa dague magique, je sombra dans l'inconscience des suites de mes nombreuses blessures.